
- Rédigé par Paul
La Société Civile Immobilière (SCI) est un outil déjà connu de nombreux apporteurs de capitaux. Ils l’utilisent généralement pour placer des fonds dans le foncier. Néanmoins, un bon nombre de personnes trouve que cet outil est assez complexe et le considère toujours comme un instrument impossible à exploiter. Bien entendu, cette affirmation est sans fondement. Découvrez ici tout ce qu’il faut savoir sur la SCI et de quelle manière l’exploiter pour injecter vos capitaux dans votre projet immobilier en deux temps trois mouvements.
RÉPONSES AUX QUESTIONS SUR LA SCI
La SCI est-elle un instrument pour les fortunés ?
Si vous avez l’intention de vous engager dans le domaine de l’immobilier, sachez que la Société Civile Immobilière est l’outil le mieux adapté. Elle est un moyen rapide pour placer et gérer des fonds en quantité suffisante. Elle réduit également les taxes liées à ces placements. C’est bien pour cela que la majorité des nantis détiennent une SCI. À l’évidence, elle est un instrument redoutable et très avantageux pour ceux qui s’en accommodent. Pour les investisseurs ayant comme objectif d’opérer sur une longue période, la SCI est devenue un outil dont ils ne peuvent plus se passer.
Quel type d’imposition adopter pour une SCI ?
Deux choix d’imposition s’offrent à vous lorsque vous optez pour une SCI. Il s’agit de l’Impôt sur le revenu (IR) et l’Impôt sur les sociétés (IS). Cependant, il est vivement conseillé de porter son choix sur l’Impôt sur les sociétés qui est plus bénéfique. Ce dernier procure un réel avantage dans les projets de construction immobilière. En effet, pour une SCI dont le bénéfice serait inférieur à 38 120 €, le taux d’imposition est de 15 %. Dans le cas où les gains seraient supérieurs à 38 120 €, vous serez frappé d’une taxe dont le taux est de 33 %. Il est donc préférable pour vous de constituer un ensemble de SCI qui seront taxées à un taux de 15 %.
Comment se calcule l’amortissement ?
L’amortissement de votre investissement immobilier est envisageable avec le régime de l’Impôt sur les Sociétés. Cela permettra ainsi de limiter le revenu, objet de l’imposition de votre SCI.
Supposons que votre bien immobilier a une valeur de 100 000 € et qu’il pourrait être rentable pendant une période de 20 années. Dans ce cas, l’amortissement correspondant serait de 5 000 € pour une année. Cette somme est obtenue en divisant la valeur du bien par sa durée de vie. Ainsi, le résultat de cette opération sera déduit des revenus produits par votre SCI. Ces revenus sont les loyers que vous procure votre bien immeuble par sa location. En fin de compte, le choix de l’IS pour votre SCI vous permet d’être exempté d’impôt lors du démarrage de vos activités.
Qu’en est-il de l’investissement en chaîne ?
Dans le choix du régime fiscal de l’Impôt sur sociétés pour votre SCI, vous avez la possibilité de reporter le partage des dividendes à vos actionnaires. Vous êtes donc en mesure de mettre en réserve les gains dans la SCI. Cette décision vous permettra d’être exempté d’impôt sur ce bénéfice. Cette option est propice pour réaliser un investissement en chaîne et constitue la méthode cachée de ceux qui excellent dans le domaine du foncier.
La SCI, un outil d’investissement sur une longue période
Choisir la SCI comme un outil dans l’achat et la revente d’un bien n’est pas la meilleure décision à prendre. En effet, ce genre d’opération pourrait vous contraindre à adopter un nouveau dispositif fiscal qui ne vous avantagera sûrement pas.
Les explications fournies plus haut vous ont sûrement permis de mieux appréhender la notion de SCI. Vous savez donc désormais pour quelle raison la SCI peut être un outil d’investissement adéquat et rentable.
L'équipe D-Habitat
Crédit photo : PIXABAY